« … là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. » II Corinthiens 3. 17 Le seul espoir pour l’Afrique est de se tourner vers Dieu avec un cœur repentant, de redécouvrir ses plans, et d’appliquer les principes bibliques dans tous les aspects de la vie personnelle et communautaire. Beaucoup de personnes travaillent avec l’illusion que la Bible n’a rien à dire concernant les structures sociales, les modèles constitutionnels ou les affaires politiques. Cependant, comme certains théologiens le relèvent, 29 % de la Bible seulement parlent des aspects personnels de nos vies, alors que 71 % concernent les thèmes sociaux, politiques et nationaux.
Dieu a institué quatre domaines de gouvernement : le gouvernement personnel - notre conscience (Proverbes 16. 32 ; I Timothée 3. 4-5 ; II Pierre 1. 6) le gouvernement de la famille - la verge de la discipline (Deutéronome 6.1-7 ; Ephésiens 6. 1-4 ; I Timothée 3. 4-5) le gouvernement de l’Eglise - les clés de la discipline d’Eglise (Actes 6. 1-6 ; I Timothée 3. 1-13 ; Tite 1. 5-9) le gouvernement civil - l’épée de la justice (Genèse 9. 5-7 ; Romains 13. 1-4 ; I Pierre 2. 13-14) Dieu a également établi, au sein du gouvernement d’Israël, dix principes clé de liberté : 1. Une constitution écrite (alliance) basée sur la Parole révélée de Dieu (Exode 20 ; Deutéronome 5-8 ; Jean 19. 11). Une constitution biblique définit et restreint clairement le pouvoir du gouvernement. Elle devrait agir comme une chaîne pour éviter aux dirigeants d’abuser de leur pouvoir. Elle doit être écrite de manière à être précise, claire et permanente. C’est là l’autorité de la loi. « La loi de Dieu est parfaite, elle restaure l’âme. Le témoignage de l’Eternel est véritable, il rend sage l’ignorant. Les ordonnances de l’Eternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; les commandements de l’Eternel sont purs, ils éclairent les yeux. La crainte de l’Eternel est pure, elle subsiste à toujours… » Psaume 19. 8-10 2. Une séparation des pouvoirs et des fonctions en trois branches du gouvernement civil : exécutif (le roi), législatif (le Conseil et le Sanhédrin) et judiciaire (les anciens ou les juges dans chaque communauté). Ces trois fonctions sont basées sur la manière dont le Seigneur a révélé Son gouvernement (Esaïe 9. 6). « Car l’Eternel est notre juge, l’Eternel est notre législateur, l’Eternel est notre roi. » Esaïe 33. 22 3. Un pouvoir judiciaire indépendant et le droit à un procès équitable. (Exode 23. 1-3) « Il établit des juges dans le pays… il leur dit : prenez garde à ce que vous ferez, car ce n’est pas pour les hommes que vous prononcerez des jugements ; c’est pour l’Eternel, qui sera près de vous quand vous les prononcerez. Maintenant, que la crainte de l’Eternel soit sur vous ; veillez sur vos actes, car il n’y a chez l’Eternel, notre Dieu, ni iniquité, ni égards pour l’apparence des personnes, ni acceptation de présents. » II Chroniques 19. 5-7 Dans Deutéronome 19. 15-19, les principes d’un procès équitable sont énoncés : (i) présomption d’innocence, (ii) droit à une procédure légale, (iii) les témoins doivent personnellement confronter l’accusé, (iv) un fait ne pourra s’établir que sur la déposition de deux ou de trois témoins, et (v) les juges doivent être impartiaux. 4. Une corps législatifnational où une chambre était composée de juges représentatifs ou de responsables élus par le peuple (Deutéronome 1. 13-17). Bien sûr, la Loi est déjà révélée par Dieu, résumée dans les Dix Commandements et les lois concernant les cas particuliers mentionnés dans l’Exode. Il suffit au corps législatif d’appliquer la Loi de Dieu à ses circonstances particulières. « Choisis parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité ; établis-les comme chefs… » Exode 18. 21 5. Une seconde chambre du corps législatif était composée de deux anciens de chacune des 11 tribus d’Israël, en plus des 24 prêtres de la tribu de Lévi, et de 2 hommes de loi (scribes) de chacune des 12 tribus. Ce corps non élu (mais désigné) totalisait 70 hommes et était connu sous le nom de Sanhédrin (Exode 24. 1 ; Nombres 11. 16, 17). 6. Un officier exécutif (Juge ou Roi) élu par Dieu et avec le consentement des anciens (Deutéronome 17. 14-20). « Ainsi tous les anciens d’Israël vinrent auprès du roi à Hébron, et David fit alliance avec eux… devant l’Eternel. Ils oignirent David pour roi sur Israël, selon la Parole de l’Eternel, prononcée par Samuel » I Chroniques 11. 3 7. Un Etat décentralisé où la plupart des responsabilités et des pouvoirs reposaient sur le gouvernement local, la famille et l’individu (Exode 24. 1 ; Deutéronome 1. 13-17 ; Actes 17. 26). La centralisation du pouvoir dans un Etat unitaire a toujours été une tendance païenne comme on le voit à Ninive et à Babel (Genèse 10. 11 et 11. 1 et suivants). 8. Une armée de citoyens (milice) composée de citoyens formés qui ont le droit et le devoir de porter des armes pour la défense de leur foyer, de leur famille, de leur communauté et de leur nation (Nombres 1. 2, 3 ; Juges 3. 2 ; Exode 22. 2 ; Deutéronome 20. 1-4). Une des meilleures sauvegardes contre la tyrannie est un ensemble d’habitants armés. « Ne les craignez pas ! Souvenez-vous du Seigneur, grand et redoutable et combattez pour vos frères, pour vos fils et vos filles, pour vos femmes et pour vos maisons. » Néhémie 4. 14 Des milices locales élisaient leurs propres chefs (Deutéronome 20. 9) et chaque soldat se pourvoyait de ses propres armes(Nombres 32. 20 ; I Samuel 25. 13). Cet usage reposait sur le droit de chaque citoyen de posséder et d’utiliser des armes pour sa défense. Interdire à un individu de détenir des armes était anti-biblique et constituait une tentative païenne de centraliser (usurper) des pouvoirs excessifs (Juges 5. 8 ; I Samuel 13. 19-22). 9. Une économie de libre marchébasée sur la possession privée (Exode 20. 15, 17 ; Deutéronome 19. 14) et la libre entreprise individuelle (Ecclésiaste 5. 18 ; Proverbes 10. 2-4 ; 12.24 ; 13. 4, 11 ; I Thessaloniciens 4. 11) . Tout impôt (de 10 % ou plus) était considéré comme une oppression (I Samuel 8. 10-18), et tout impôt sur la propriété ou sur l’héritage était strictement interdit (I Rois 21. 3). Il n’était pas question d’imposer les institutions et les individus engagés à plein temps pour le Seigneur (Esdras 7. 23, 24). Tout système d’imposition inégal ou progressif était strictement interdit (Exode 30. 14, 15 ; Lévitique 19. 15). L’économie biblique interdit également les balances fausses (monnaie non compensée) et les mesures injustes (inflation) (Lévitique 19. 35, 36 ; Proverbes 11. 1 ; 20. 10 ; Amos 8. 5-7 ; Michée 6. 10, 11). « … vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants… » Lévitique 25. 10 10. Un programme d’éducation contrôlé par les parents, soutenu par l’Eglise, mais indépendant de l’Etat (Deutéronome 6. 7 ; Osée 4. 6 ; Matthieu 28. 19 ; Ephésiens 6. 4 ; Colossiens 2. 8). On ne peut pas confier à quelque Etat que ce soit la formation des esprits des futurs électeurs. Le contrôle de l’éducation devrait être entre les mains des parents et le contenude l’éducation doit être moral, développer le caractère et être basé sur la Bible. « Ne sait gérer un royaume, qui ne sait gérer une Province : et ne peut exercer l’autorité sur une Province, qui ne sait faire régner l’ordre dans une Ville ; ne peut exercer l’ordre dans une Ville, qui ne sait contrôler un Village ; ne peut contrôler un Village, qui ne sait guider sa Famille ; ne peut pas bien gouverner une Famille, l’homme qui ne sait se maîtriser lui-même ; et personne ne peut se maîtriser, à moins que sa raison domine et que sa volonté et ses appétits soient ses vassaux ; et la raison ne peut dominer, sans qu’elle soit dirigée par Dieu et Lui obéisse entièrement. » Hugo Grotius (Théologien hollandais du 17 ème siècle) Dr Peter Hammond Frontline Fellowship, P O Box 74, Newlands, 7725, Cape Town, South Africa E-mail: [email protected] Traduit de l’anglais
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