Les plus âgés d’entre nous n’étaient que peu touchés par le crime. Puis nous avons commencé à connaître des victimes de criminels. A l’heure actuelle, chacun d’entre nous peut raconter une histoire au sujet d’un vol, voire pire. Dernièrement, on a demandé à des octogénaires de nommer quelques-uns des crimes dont ils avaient personnellement été victimes. Vols par effraction, vols de voiture, de téléphones portables, escroqueries, agressions, détournements, vols à main armée et meurtres, perpétrés soit à leur encontre, soit à l’encontre d’un membre de leur famille proche, ont très vite été mentionnés. Le prix du crime
Selon une étude de American Management Association, les entreprises américaines perdent chaque année : plus de 10 milliards de $ à cause de vols de la part des employés plus de 4 milliards de $ à cause de détournement de fonds, plus de 2,5 milliards de $ à cause des cambriolages, plus de 2 milliard de $ à cause de vols à l’étalage, plus d’1,3 milliard de $ à cause des incendies criminels plus de 500 000 dollars à cause de fraudes informatiques. Selon le département du commerce américain, chaque annéeenviron un tiers des fermetures d’entreprises peut être imputé à des vols de la part des employés. Et quand les entreprises ferment, les employés perdent leur travail et leurs familles en souffrent. Les fonctionnaires chargés de la mise en application des lois aux Etats-Unis estiment qu’environ la moitié des employés sont coupables de vols. On pense que les chiffres en Afrique sont plus élevés. Qui paye ? Il est évident que quelqu’un doit payer, et ce sont les consommateurs. Pourtant, les primes d’assurances augmentent, on emploie plus de vigils, et le matériel nécessaire pour éviter le vol à l’étalage devient plus sophistiqué. Tout cela s’ajoute au prix de nos achats. Bien sûr, nos impôts financent le prix du crime, les services de police, le système légal et judiciaire, et les prisons - tout cela étant sensé nous protéger. Mais pire encore, un grand nombre de Sud-africains souffrent personnellement des effets du crime, souvent tragiquement. Quelle est la cause du crime ? J’ai entendu des professeurs d’université et d’autres soi-disant experts, dire combien il est difficile d’analyser les facteurs sociologiques et économiques conduisant au phénomène du crime, etc, etc ! Pourtant, si nous nous tournons vers la Bible, nous trouvons une réponse très directe : « Parce qu’une sentence contre les mauvaises actions ne s’exécute pas promptement, le cœur des fils de l’homme se remplit en eux du désir de faire le mal.»Ecclésiaste 8. 11 C’est tellement évident. Le crime augmente dans notre société parce que les tribunaux semblent plus préoccupés par les droits des criminels, que par ceux des victimes ou des policiers. Des meurtriers ont été relâchés, alors que des policiers ont été poursuivis. Des violeurs ont été libérés par amnistie ou grâce présidentielle, alors que des victimes ont été emprisonnées parce qu’elles se sont défendues. Le bien est devenu mal, et le mal est devenu bien ! « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal… qui justifient le coupable pour un présent, et enlèvent aux innocents leurs droits ! » Esaïe 5. 20-23 Le rôle du gouvernement La Bible est très claire ; Dieu a institué le gouvernement civil. Il est « au service de Dieu…pour montrer sa colère et sa vengeance à celui qui pratique le mal » Romains 13. 4 - Segund. Le gouvernement civil est appelé à être un ministre de la justice de Dieu « pour punir les malfaiteurs » I Pierre 2. 14 Le gouvernement civil a le devoir de protéger les citoyens honnêtes et de punir les criminels. Le Psaume 101 nous le rappelle. La peine de mort Pour ceux qui sont soumis à la Parole de Dieu, la peine de mort n’est pas un choix ; elle ne dépend pas d’un sondage d’opinion ou même d’un arrêté judiciaire ou parlementaire. Le commandement de Dieu est clair. « Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image. » Genèse 9.6 Dieu a institué la peine capitale bien avant la promulgation de la Loi de Moïse. En fait, elle n’a pas seulement été décrétée pour le temps de Noé, mais « pour les générations à toujours. » Genèse 9. 12 « Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort… mais si quelqu’un agit méchamment contre son prochain, en employant la ruse pour le tuer, tu l’arracheras même de mon autel, pour le faire mourir… celui qui dérobera un homme… sera puni de mort. » Exode 21. 12-16 « Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort… celui qui tuera un homme sera puni de mort… Je suis l’Eternel, votre Dieu. » Lévitique 24. 17-22 « Et il ne sera fait pour le pays aucune expiation du sang qui y sera répandu, sinon par le sang de celui qui l’aura répandu. » Nombres 35. 33 La loi de Dieu demeure intacte même après la croix (Actes 26.22). Comme notre Seigneur Jésus l’a enseigné : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre. » Matthieu 5. 17-18 Il est dit du magistrat que « ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal »(Romains 13. 4) et des gouverneurs qu’ils « sont envoyés par Lui pour punir les malfaiteurs. »(I Pierre 2. 14) « Si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée » Apocalypse 13. 10 Une nation qui obéit à la loi de Dieu et punit de mort les meurtriers se purifie de la culpabilité du sang innocent. Au contraire, une nation qui refuse de venger une vie humaine innocente doit partager la culpabilité du meurtrier (Deutéronome 21. 1-9). Des mouvements luttant pour les droits de l’homme cherchent à abolir la peine de mort. Ils sont plus préoccupés par les droits des criminels que par ceux des victimes et de leur famille. Depuis que le gouvernement sud-africain a interdit la peine de mort en 1989, des criminels ont, quant à eux, condamnés plus de 250 000 victimes innocentes. Qui défend les droits de ces victimes ? Et qu’en est-il des 250 000 autres qui pourraient être tuées dans les dix années à venir ? Toute société civilisée a, non seulement le droit, mais aussi le devoir moral de se protéger contre ceux qui ne respecte pas la vie. Exécuter un meurtrier, c’est comme amputer un membre malade pour sauver le reste du corps. Tout meurtre exige la peine capitale. Tous ceux qui méprisent le droit à la vie perdent leur propre droit à la vie. La peine capitale est nécessaire pour la justice, pour le règne de la loi et pour la protection de l’innocent. La restitution En cas de vol, d’incendie criminel, de négligence volontaire, ou de dommage causé à la propriété avec intention de nuire, la Bible ordonne la restitution. Il s’agit de restituer à la victime, ce qui a été volé, endommagé, ou détruit. « Il fera restitution ; s’il n’a rien, il sera vendu pour son vol ; si ce qu’il a dérobé, bœuf, âne, ou agneau, se trouve encore vivant entre ses mains, il fera une restitution au double. Si un homme fait du dégât dans un champ ou dans une vigne, et qu’il laisse son bétail paître dans le champ d’autrui, il donnera en dédommagement le meilleur produit de son champ et de sa vigne. Si le feu éclate et rencontre des épines, et que du blé en gerbes ou sur pied, ou bien le champ, soit consumé, celui qui a causé l’incendie sera tenu à un dédommagement. » Exode 22. 3-6 La punition doit être évaluée en fonction du crime. Plus celui-ci est grave, plus grande sera la punition (Deutéronome 19. 15-21). Si les gouvernements obéissaient à la Loi de Dieu, il y aurait moins de criminels, moins de victimes et bien moins de charges pour le contribuable. Sous notre système humaniste actuel, nos prisons sont devenues des lieux d’apprentissage pour criminels : ils se forment mutuellement pour ne pas être pris la prochaine fois. Dans notre système actuel, non seulement les victimes ne bénéficient pas de la restitution, mais elles sont forcées de payer des taxes pour nourrir, héberger et divertir les criminels, pendant qu’ils sont en prison. Cette situation est intolérable et requiert un retour au modèle biblique. S’assurer que le crime ne paye pas Quelques mesures pratiques et de bon sens pourraient également prévenir le crime 1 – Les récidivistes devraient finir de purger entièrement leur première sentence avant de commencer la deuxième. 2 - Aucune mise en liberté sous caution ne devrait être possible pour les récidivistes. 3 – Les criminels violents devraient être jugés sans aucune circonstance atténuante (Nombres 35. 16-21). 4 - La peine devrait être la même, que le criminel soit adolescent ou adulte. Ceux qui commettent des crimes « adultes », tels que le viol ou le meurtre, devraient subir des conséquences « adultes »(Ezéchiel 18. 10-13). 5 - Un retour aux principes bibliques d’exécution pour tous les meurtres de premier degré, viols et kidnapping ; et larestitution pour tous les vols ou dommages à la propriété (Exode 21 et 22). 6 - Comme il n'est pas possible à quelque force de police que ce soit, de garantir la sécurité à chaque citoyen, aucun obstacle ne devrait être placé aux gens de bien pour leur obtention et utilisation d'armes à feu pour leur légitime défense. Comme la grande majorité des crimes violents sont commis par des criminels utilisant des armes non autorisées, il est clair qu'en restreignant les droits des citoyens de posséder, porter et utiliser des armes à feu autorisées, on ne peut pas empêcher le crime violent. Désarmer les victimes potentielles de crimes ne peut servir que les buts des criminels. Il nous faut pour cela réaffirmer les droits bibliques et les responsabilités des citoyens d'obtenir, de posséder, de porter et d'utiliser des armes à feu pour se défendre personnellement ou la famille. (Exode 22.2, Néhémie 4. 14, I Timothée 5. 8). Les autorités civiles ont le devoir de prendre des mesures conséquentes afin de protéger leurs citoyens et punir les criminels. « Rendez la justice dès le matin, et délivrez l’opprimé des mains de l’oppresseur, de peur que ma colère n’éclate comme un feu, et ne s’enflamme, sans qu’on puisse l’éteindre. » Jérémie 21. 12 Dr Peter Hammond Frontline Fellowship, P O Box 74, Newlands, 7725, Cape Town, South Africa E-mail: [email protected] Traduction : Association Américaine de Gestion
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