Depuis les camps squattés jusqu’aux ghettos, en passant par les camps de réfugiés, les chrétiens luttent pour répondre à la souffrance en pratiquant l’amour. La proportion de productivité et de revenu par habitant dans le monde occidental, comparés à ceux des pays soi-disant« en voie de développement » ou du « tiers-monde » était de 2 à 1 au 19 ème siècle. Aujourd’hui elle est de 70 à 1. La disparité ne cesse de grandir. Les désastres naturels et ceux causés par les hommes, ont accru considérablement le flot de réfugiés et d’ « étrangers illégaux » vers les nations occidentales. Ils ont également aggravé considérablement la propagation de maladies, la dégradation de l’environnement, l’escalade du crime et les possibilités de conflit.
Une des principales réponses des nations industrialisées a été de fournir une aide financière généreuse aux nations les plus pauvres. Cependant, cet aide a limité le développement de leur propre économie. L’aide n’encourage pas l’autosuffisance et la croissance. Le déversement d’un surplus de nourriture a endommagé l’agriculture locale sur le long terme. En effet, il est difficile aux agriculteurs de vendre ce qui par ailleurs est donné gratuitement. Bien qu’il nous faille certainement aimer notre prochain, et particulièrement les pauvres, nous devons être sages et avoir du discernement dans notre aide, en sorte que nous encouragions la responsabilité et la réhabilitation. L’abus d’aide d’urgence Depuis 1954, les Etats-Unis ont envoyé des millions de tonnes de nourriture au gouvernement indien (non à des entreprises ou agences privées). Mais les rats en ont mangé plus de la moitié que ce soit sur les quais, ou dans les entrepôts ! En raison de la croyance hindoue en la réincarnation, les rats et les vaches sacrées ne peuvent pas être tués ! Il faudrait un train de 4 800 km de long pour transporter le grain mangé par les rats indiens en une seule année ! Quant à tout ce que mange les vaches sacrées, cela pourrait suffire à une grande partie de l’Asie ! Si l’ on considère les statues vénérées comme des idoles dans les temples hindous, elles contiennent énormément d’or, de rubis, de saphirs et d’autres pierres précieuses. En définitive, les rats, les vaches sacrées, les idoles, la croyance en la réincarnation sont les principales sources de pauvreté et de famine en Inde. L’Ethiopie était dans les années 1980 un exemple classique de la famine causée par l’homme. Le socialisme, les confiscations et nationalisations, l’abolition de la motivation, les subventions mal utilisées ont provoqué une famine dans le pays qu’on appelait « le panier à pain de l’Afrique. » Les exécutions massives lors de la « Terreur Rouge », les déplacements forcés de millions de personnes et la destruction des récoltes par le gouvernement ont aggravé encore davantage la famine. La corruption et l’abus de l’aide d’urgence en Ethiopie constituèrent le scandale ultime : toute l’aide humanitaire gratuite fut taxée à 100 % (taxes à l’importation) ! Les camions Mercedes Benz flambant neufs qui transportèrent la nourriture durent tous être cédés au gouvernement marxiste de l’Ethiopie ! (et tout cela, alors que 70 millions de $ US ont été dépensés pour les célébrations de « l’Anniversaire de la Révolution » en 1984, dont la moitié pour de l’alcool !). En fait, une grande partie de l’aide d’urgence et de la nourriture a été utilisée pour les nombreux militaires cubains, soviétiques et est-allemands. Une partie de la nourriture a d’ailleurs été exportée pour payer les armes ! Dans les années 1980, le Mozambique fut un autre exemple de famine causée par l’homme dans un pays qui avait l’habitude d’exporter de la nourriture. Après la révolution marxiste en 1975, une économie socialiste fut imposée aux gens. Les fermes furent confisquées. Les usines nationalisées. Des centaines de milliers de gens ont été incarcérés dans des camps de concentration. Plus de 75 000 personnes furent accusées d’être « des profiteurs », des « réactionnaires » et des« contre révolutionnaires », et exécutés sur la place publique. De la nourriture fut exportée au bloc soviétique en échange d’armes. Une politique de la terre brûlée a été lancée plus tard pour affamer les résistants du gouvernement Frelimo. Le gaspillage bureaucratique et la corruption sont devenus une « industrie en forte croissance ». Le résultat en fut la pauvreté économique et le chaos social. Au Mozambique, en plus du communisme, ce futl’animisme qui participa à l’apparition de la famine La pratique répandue du culte ancestral conduit bien des familles pauvres à sacrifier aux « esprits ancestraux » - pour les apaiser - leur dernière chèvre ou leur dernière poule ! En Albanie et en Roumanie, j’ai rencontré des gitans qui ont délibérément privé leurs bébés de nourriture, pour ensuite les coucher sur les trottoirs, posant un chapeau à côté d’eux pour demander de l’argent. L’argent récolté a été utilisé pour acheter des cigarettes et de l’alcool. En Inde, certaines personnes de la rue ont délibérément estropié ou mutilé leurs propres enfants pour qu’ils aient l’air plus pitoyables et soient par conséquent plus à même de rapporter de l’argent. En Afrique du Sud, ayant passé de nombreux mois à Hillbrow et à Durban pour évangéliser dans les rues, j’ai vu des mendiants professionnels à l’œuvre - des « estropiés » enlevaient leur jambe en bois, s’étiraient et marchaient sans l’aide de leurs béquilles ; j’ai vu des « aveugles » enlever leurs lunettes noires pour compter l’argent dans leur chapeau. Certains enfants des rues m’ont raconté qu’ils gagnaient environ 200 Rands par jour en mendiant ! Dans bien trop de cas, notre générosité spontanée et occasionnelle fait plus de mal que de bien. L’argent donné ainsi sert souvent à boire, à fumer, à se droguer et à jouer. Certains mendiants sont des enfants prostitués et des voleurs, utilisant la mendicité comme une couverture, alors qu’ils cherchent des occasions. Et puis il y a les escrocs « religieux » qui peuvent tromper et manipuler celui qui ne se méfie pas pour qu’il donne de grandes quantités d’argent pour de fausses causes. J’ai également fait partie de ces personnes trompées par des« convertis » professionnels qui se laissent conduire au Seigneur, mais seulement pour « emprunter » de l’argent à l’évangéliste bien intentionné. Des millions de rands sont dilapidés par des chrétiens manipulés, qui donnent aux mendiants aux feux rouges, à leur porte d’entrée et dans les rues. Et pendant ce temps, des œuvres comme l’Armée du Salut, la Mission sur les Quais, l’Arche, la Mission pour la ville du Cap et d’autres rencontrent des difficultés en raison du manque d’argent. Il y a un besoin urgent pour une bonne gestion de nos ressources limitées. Il serait plus responsable de canaliser notre compassion en soutenant des œuvres chrétiennes qui ont prouvé leur efficacité en aidant les pauvres par amour. La charité biblique ne subventionne pas le péché et ne devrait pas encourager l’irresponsabilité. Alors avant d’en arriver à des stratégies pratiques pour prendre soin des pauvres, et pour éradiquer la pauvreté, définissons la pauvreté et considérons-en la cause. Qu’est ce qui provoque la pauvreté ? Une définition de la pauvreté pourrait être : « une insuffisance des nécessités matérielles pour vivre. » Le pauvre pourrait être décrit de la manière suivante : « Personne qui n’a pas, ou n’est pas capable d’obtenir les moyens de subvenir à ses propes besoins et dépend des ressources des autres pour survivre. La définition Biblique du pauvre pourrait être : « Personne qui ne peut subvenir à ses besoins par ce qu’elle est handicapée, trop jeune ou trop âgée pour travailler. » Il y a quatre grandes catégories dans lesquelles toutes les causes de pauvreté pourraient être regroupées : Le sacrifice personnel, la paresse, les calamités (tremblements de terre, inondations, guerres, etc) ou l’exploitation. La pauvreté que l’on s’impose Le paresseux et l’indolent souffrent inévitablement des conséquences de leur péché : « Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit » Proverbes 18. 9 « Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir ! … Et la pauvreté te surprendra comme un rôdeur… » Proverbes 6. 9-11 « Quand les mains sont paresseuses, la charpente s’affaisse ; et quand les mains sont lâches, la maison a des gouttières. » Ecclésiaste 10. 18 La pauvreté morale condamne souvent les gens à la pauvreté matérielle. L’égoïsme, la cupidité, la paresse, l’immoralité, les jeux, l’abus d’alcool, le penchant à la pornographie, à la prostitution, la consommation de drogue et d’autres péchés, sont symptômes de la rébellion envers la Loi de Dieu. De tels maux conduisent inévitablement à la pauvreté. Les victimes d’une pauvreté qu’ils se sont imposée ont besoin de l’Evangile et d’une éducation pour être libérées de leur style de vie lié au péché. La pauvreté imposée Les principales causes d’une pauvreté imposée sont : l’oppression et l’erreur religieuse. L’oppression existe lorsque des gouvernements ou des individus violent les droits des autres à la vie, à la propriété et à la liberté, droits donnés par Dieu. Cela prend la forme de fraude, de vol et de violence - inflation/devises sans garantie ; falsifications ; socialisme ; taxes excessives ; corruption ; gaspillage ; inefficacité ; etc… Une vision non biblique du monde est à la base de la pauvreté du Tiers-Monde. Le fatalisme et les croyances en la réincarnation de l’hindouisme et du bouddhisme, dans lesquelles le monde matériel n’est pas perçu comme une réalité et où les difficultés sont comprises comme le résultat des actions d’une vie antérieure (« mon Karma est mauvais ») paralysent le progrès. La vision animiste du monde qui voit l’homme à la merci de forces extérieures et entravé par la superstition et la peur. Le fatalisme de l’islam n’est pas non plus favorable à une planification productive et à l’innovation. Les « pauvres-par-exploitation » nécessitent une charité directe pour pourvoir à leurs besoins immédiats, la justice sous forme de restitution de la part de ceux qui les ont exploités, et la libération des fausses religions. Les « pauvres-par-calamité » (victimes d’inondations, de tremblements de terre, de guerres, etc…) sont des candidats à la bienfaisance, bien que le but soit toujours de les aider à redevenir autonomes. La pauvreté dans l’Histoire La question clé lorsqu’on est face à la disparité - que ce soit entre les riches et les pauvres, ou entre deux sociétés - n’est pas« Comment cet homme/ cette société sont-ils devenus pauvres ? » La pauvreté est la condition naturelle de l’homme. La question est : « Comment est-il devenu riche ? » La pauvreté est une conséquence de la Chute (Genèse 3. 17-19). Avant la Révolution Industrielle, l’Angleterre souffrait de famines en moyenne 7 fois par siècle. Un tiers de la population est morte dans la province du Bengale lors de la grande famine en Inde de 1769-1770. Des pertes similaires ont eu lieu en Inde en 1783 et 1790-1792. Ce pays a vécu 8 autres famines de 1838 à 1901, et plus de 9 millions de personnes sont mortes de faim. Lors d’une seule famine en Chine du Nord de 1877 à 1878, plus de 9,5 millions de personnes sont mortes. Seule l’éthique chrétienne du travail et la révolution industrielle qui en a résulté ont sorti l’Occident des horreurs répétées provenant des famines. A une certaine époque, une charrue en bois tirée par des bœufs pouvait nourrir une grande famille. Au 18 ème siècle, la nouvelle charrue en fer tirée par des chevaux pouvait nourrir 3 familles. Vers les années 1940, un tracteur tirant une charrue pouvait nourrir 14 familles. Maintenant des tracteurs élaborés, les outils et les techniques peuvent permettre à un fermier de produire assez de nourriture pour 60 familles. C’est un fait que l’on peut observer : les économies les plus efficaces au monde sont basées sur la propriété privée, l’argent honnête, la libre entreprise et une éthique chrétienne du travail. Le colonialisme est-il responsable de la pauvreté ? La plupart des pays du Tiers-Monde sont manifestement dans un état de désordre choquant. Dictatures à parti unique, chaos économique, malnutrition, famines, guerres civiles, massacres et pauvreté abjecte sont la norme dans la majeure partie de l’Afrique. Mais qui est responsable ? Que le colonialisme soit la principale cause de la pauvreté mondiale a été répandue par Vladimir Lénine, et ses disciples l’ont fidèlement répété depuis. Cependant, contrairement aux dires - non conformes à l’Histoire - de ceux qui haïssent les colonies, certains des pays les plus misérables et sous-developpés, comme l’Afghanistan, l’Ethiopie, leNépal, leTibet et ou le Libéria, ne sont jamais tombés sous le contrôle colonial de l’Occident. Certaines colonies comme Hong Kong sont devenues très prospères. Et certains des pays occidentaux les plus riches et les plus avancés, comme la Suisse, la Suède, la Norvège, le Danemark et la Finlande n’ont jamais contrôlé aucune colonie. D’autres pays avancés comme les USA, l’Australie, la Nouvelle Zélande et le Canada ont eux-mêmes été des colonies. En fait, le contact avec l’Occident a apporté bien plus de bénéfices que de désavantages. Le thé et les arbres à gomme, par exemple, étaient étrangers en Asie, tout comme l’était le repas de maïs en Afrique. De telles bénédictions furent les résultats du colonialisme. Quelques-unes des principales « cicatrices du colonialisme » incluent les routes, les chemins de fer, les écoles, les hôpitaux, la roue, les langues écrites, la Bible et les Eglises. Le culte des ancêtres et les religions idolâtres ont rendu des civilisations entières sans force face à la « nature ». « Une acceptation inconditionnelle de la nature et de ses caprices est largement répandue en Afrique », déclare l’évêque Bududira du Burundi. Il est persuadé qu’à cause de mentalités locales erronées, le progrès se voit freiner. Les anciens coloniséssouffrent de leur Histoire plutôt que de la créer. Il conclut de la manière suivante : « Le message de Christ libère les gens de la façon de penser tribale qui les enchaîne, et les conduit vers un sens plus grand des responsabilités personnelles. » Reality and Rhetoric, Lord Bauer. Les philosophies tribales entravent la productivité, pénalisent les réalisations et confisquent le peu qui est produit. L’animisme enseigne à ses adhérents à se voir impuissants face à ce qui les entoure - supposant « que les occasions pour son progrès économique et celui de sa famille doivent être fournies par quelqu’un d’autre – par l’Etat, par ses supérieurs, par des gens plus riches, ou de l’étranger. Cette attitude est un aspect de la croyance en l’efficacité des forces extérieures sur sa destinée… C’est une attitude complètement défavorable au progrès matériel. » Dissent on Development , P. T. Bauer « L’idée qu’il est mauvais de faire un progrès économique personnel s’empare des gens et la peur d’être envié empêche la croissance et encourage la pauvreté. » Productive Christians in an Age of Guilt Manipulator, David Chilton « Un des facteurs décisifs dans la compréhension du développement ou du non développement est la « barrière de la jalousie » ou jalousie institutionnalisée au milieu de la population. » Envy : A Theory of Social Behaviour , Helmut Schoeck L’aide étrangère arrive au milieu de cette situation malsaine, et ne fait qu’augmenter la dépendance, la corruption, la cupidité, au lieu de développer la responsabilité. Les problèmes du Tiers-Monde ne sont pas principalement politiques ou économiques. Le premier problème est la fausse religion et la vision du monde - philosophies païennes - qui en résultent. La solution est donc religieuse : la conversion et l’enseignement de la Foi Chrétienne sont indispensables ; de plus l’aide basée sur l’Eglise et la mission serait non seulement plus efficace, mais inspirerait une responsabilité personnelle, et une productivité économique plus importantes Le socialisme est-il Biblique ? En dépit d’efforts considérables et plein d’imagination par des soi-disant « Chrétiens socialistes » pour promouvoir le socialisme en tant que « partage et amour chrétien sincère », les Dix Commandements demeurent : « Tu ne déroberas point »et « Tu ne convoiteras aucune chose qui appartienne à ton prochain. » Le socialisme est du vol légalisé, une jalousie institutionnalisée. C’est l’utilisation de la jalousie et de la culpabilité pour manipuler des chrétiens productifs et arriver au suicide économique. La doctrine socialiste d’égalité économique exige levol de la propriété et l’interdiction des libertés économiques. Productive Christians in an Age of Guilt Manipulators -David Chilton “Le socialisme n’est pas le pionnier d’un monde meilleur, mais celui qui gâte ce que des milliers d’années de civilisation ont créé. Il ne construit pas : il détruit. Car la destruction est son essence même. Il ne produit rien, il ne fait que consommer ce que l’ordre social basé sur la propriété privée des moyens de production a créé… » Socialism : An Economic and Sociological Analysis,Ludwig von Mises Le socialisme préconise l’intervention de l’Etat pour résoudre la majorité des problèmes dans le monde. De cette manière les socialistes insistent sur l’attribution au gouvernement de pouvoirs non bibliques lui permettant de contrôler les prix, les marchés, les salaires, les emplois, les profits, la population, l’éducation, les mouvements, etc. Le résultat inévitable de l’accroissement de l’intervention du gouvernement est l’érosion de la liberté individuelle. Le socialisme détruit la motivation, l’initiative et la productivité. Les socialistes sont des parasites qui consomment ce que d’autres ont gagné par un travail dur et ingénieux. Le socialisme essaie de couper le « gâteau » au profit de ses partisans. La libre entreprise quant à elle multiplie les gâteaux pour tout le monde. Le contrôle des prix crée un marché déséquilibré et chaotique. Suite aux lois sur le salaire minimal, le chômage augmente. Les restrictions sur le profit augmentent les coûts pour le consommateur. L’égalité économique mise en application conduit à la stagnation, à la destruction de l’initiative et à plus de pauvreté. La préoccupation des pauvres a longtemps été utilisée pour justifier toutes sortes de crimes. Judas Iscariot, qui était un voleur, en est le premier exemple (Jean 12. 4-6) La jalousie est le premier mal de notre époque. Jalousie : sentiment qui me pousse à blâmer le propriétaire d’un bien dont je suis dépourvue. La principale intention qui se cache derrière la jalousie n’est pas tant de prendre que de détruire. La jalousie et la malveillance sont inséparables. « Un cœur calme est la vie du corps, mais l’envie est la carie des os. »Proverbes 14. 30 La croyance que la richesse produit la pauvreté est largement répandue, mais la richesse ne produit pas la pauvreté !Wealth and Poverty, George Gilder Si nous avons des besoins, la Bible nous demande de : prier (Philippiens 4. 6, 7), de travailler (I Thessaloniciens 4. 11), de nous confier en Dieu (Philippiens 4. 19) et d’être satisfait (Philippiens 4. 12). Une chose que le socialisme n’a jamais pu apporter à ses partisans est « le salaire garanti » de Romains 6. 23 : « Le salaire du péché est la mort. » Principes Bibliques pour l’Economie politique 1. l’argent honnete Tout au long de la Bible, on parle de l’argent en terme de poids. 2. la libre entreprise Tu ne déroberas point. Tu ne convoiteras aucune chose qui appartienne à ton prochain. Dieu bénit la productivité, la motivation, l’initiative et le dur labeur (Exode 20. 15-17 ; 30. 14, 15 ; Lévitique 19. 15 ; I Samuel 8. 10-18 ; I Rois 21. 3 ; Esdras 7. 23, 24 ; Proverbes 10. 2-4 ; 12. 24 ; 13. 4, 11). 3. un gouvernement limité (constitutionnel) Tout impôt de 10 % et plus est considéré par la Bible comme de l’oppression. Et tout impôt sur la propriété ou l’héritage est strictement interdit. Les institutions et les individus engagés à plein temps au service du Seigneur ne doivent pas payer d’impôts Tout leur revenu vient d’offrandes volontaires au Seigneur par des personnes qui ont déjà payé l’impôt sur le revenu (Esdras 7. 23, 24). Moins d’emprise du gouvernement signifie plus de responsabilité personnelle (I Pierre 2. 13, 14 ; Romains 13. 3, 4 ; Ecclésiaste 8. 11 ; Psaume 19. 7-9 ; Proverbes 14. 34 ; Psaume 9. 17). 4. dieu honore la charité La Bible nous enseigne que nous sommes responsables de prendre soin de notre famille premièrement, puis par le moyen de l’Eglise, de la communauté et des organisations missionnaires, d’exprimer de l’amour de manière concrète à notre prochain. Il incombe aux chrétiens une aide directe de personne à personne, d’Eglise à Eglise, de mission à communauté, basée sur l’évangélisation et la formation de disciples. Le but de tout cela est d’encourager la responsabilité et la productivité. C’est une aide à court terme qui entraîne des bénéfices à long terme (éternels). Le but est d’aider les victimes de la pauvreté à devenir autonomes, afin qu’elles puissent à leur tour en aider d’autres (Esaïe 58. 7, Jacques 1. 27).Matthieu 25. 35, 36 et Ezéchiel 34. 2-4 nous enseignent à : fortifier le faible, panser le blessé, prendre soin des malades, partager notre pain avec celui qui a faim, vêtir celui qui est nu, inviter l’étranger et nous occuper des veuves et desorphelins. « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. » Marc 12. 30, 31 Un amour actif, pratique pour les gens est une priorité absolue pour chaque chrétien. Les dons et les talents n’ont aucun sens sans amour (I Corinthiens 13. 1-8).« Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »Jean 13. 34, 35 Ce ne sont pas là des émotions vagues, mystérieuses, non pratiques, abstraites. Non, la Bible est claire : « N’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. »(I Jean 3. 18) L’amour chrétien doit être un service rempli de compassion et un sacrifice. L’amour biblique est une volonté de servir, une attitude d’ouverture désintéressée qui nous conduit à nous sacrifier pour répondre aux besoins des autres. Dans l’histoire du bon Samaritain (Luc 10. 30-37), notre Seigneur Jésus nous présente une démonstration de la compassion chrétienne. Le samaritain eut pitié de l’étranger en détresse, il prit soin de lui et il s’est écarté de sa route pour l’emmener là où il pouvait recevoir des soins. Et il a pris de ses deniers pour payer les soins nécessaires au voyageur blessé. Tout au long de l’histoire de l’Eglise, les enseignements du Seigneur ont inspiré les plus grands actes de sacrifice et d’amour compatissant. Avant la venue de Christ, le monde était bien froid et cruel. Il n’y avait pas la trace d’un quelconque effort charitable.. L’aide aux étrangers était inconnue. Les enseignements et l’exemple de Christ furent révolutionnaires. L’historien de Yale, Kenneth Scott Latourette, a décrit cinq innovations significatives introduites par le christianisme dans le domaine de la charité : 1. Le don généreux fut considéré comme une obligation pour tous les chrétiens. 2. La motivation pour donner aux pauvres tire son origine de l’amour pour Christ. 3. Les personnes concernées par la charité chrétienne étaient les veuves, les orphelins, les malades, les infirmes et les chrétiens persécutés pour leur foi. 4. La générosité chrétienne était personnalisée, un individu en aidait un autre. 5. La charité chrétienne n’était pas limitée aux membres des Eglises, mais étendue aux non chrétiens également. L’auteur George Grant dans son livre In the Shadow of Plenty » présente d’extraordianires témoignages de compassion désintéressée dans l’histoire de l’Eglise : Le théologien nord-africain Augustin (354-430) a établi des œuvres de charité dans treize villes de l’Empire Romain. Le réformateur tchèque Jean Hus (1374-1415) a mobilisé une armée de travailleurs chrétiens pour une aide d’urgence lorsque l’Europe Centrale fut frappée par une série de désastres. L’évangéliste George Whitefield (1714-1770) a fondé le premier orphelinat, le premier hôpital et la première association de secours en Géorgie. Le grand prédicateur Charles Haddon Spurgeon (1834-1892) a fondé plus de 60 institutions de charité différentes, dont des hôpitaux, des orphelinats et des hospices. Le célèbre évangéliste Dwight L. Moody (1857-1899) fut responsable de la création de plus de 150 missions de rue, de soupes populaires, de cliniques et de missions de secours. L’amour chrétien pour les pauvres et les nécessiteux est au centre de la tâche évangélique. Lorsque l’Eglise a gardé un équilibre biblique entre la parole et l’action, les vies ont été transformées, les nations enseignées et les cultures réformées. Dans son livre What if Jesus Had Never Been Born ?, Dr. D. James Kennedy décrit comment, en dépit de ses faiblesses et ses nombreux échecs, l’Eglise a fait plus - et fait toujours bien plus actuellement - que quelque institution que ce soit dans l’Histoire, pour soulager la souffrance. Il mentionne des exemples très édifiants: George Muller et ses orphelinats qui ont pris soin de milliers d’enfants, Lord Shaftesbury qui s’est élevé contre la maltraitance des enfants, William Wilberforce qui a consacré sa vie à l’abolition du trafic d’esclaves, William Booth – fondateur de l’Armée du Salut qui a pris soin de millions de pauvres gens à travers le monde, et bien d’autres. Dr Kennedy mentionne également que : les œuvres de charité chrétiennes sont les plus avantageuses financièrement dans la société ; que les personnes qui fréquentent les Eglises sont les donateurs les plus généreux en temps et en argent ; et que l’éthique de travail chrétienne a produit les économies les plus efficaces et les plus prospères pouvant financer des œuvres humanitaires pour les plus démunis. Les fondations chrétiennes pour la prospérité sont basées sur les principes suivants: les chrétiens doivent respecter lapropriété des autres, ne jamais voler ou frauder, toujours respecter les contrats, être laborieux pour gagner de l’argent, être disciplinés pour épargner de l’argent, être sages dans l’investissement financier, être obéissants à Dieu pour donner la dîme aux œuvres chrétiennes, avoir du discernement pour partager avec ceux qui vivent dans le besoin. En résumé : travaille du mieux que tu peux, gagne le maximum d’argent, épargne autant que tu peux, donne tout ce que tu peux. La charité biblique est dirigée en priorité vers les veuves, les orphelins et les handicapés – les pauvres méritants (I Timothée 5. 3-16). Les méthodes bibliques de charité incluent : glaner, prêter, travailler, donner la dîme au travers de l’Eglise locale. Est-ce que vous soutenez une œuvre biblique pour les pauvres ? Nous sommes le gardien de notre frère(Genèse 4. 9). Ne donne pas simplement de la nourriture ou de l’argent – donne également de ton temps pour partager l’amour et l’Evangile de Christ personnellement. L’amour est un sentiment qui doit être suivi d’une action. Peu importe ce que fait le gouvernement, peu importe ce que fait l’Eglise, les individus et les familles ont la responsabilité d’obéir à Dieu. Puisque la charité est principalement une fonction de la famille chrétienne, il est essentiel que chaque famille mette en pratique l’amour de Dieu. La charité commence chez soi : éduquer les enfants dans ce sens, prendre soin des nécessiteux et fortifier le faible. Elle commence alors que nous encourageons les autres, coordonnons les ressources, collaborons avec des programmes existants, et engageons de nouveaux efforts, Bringing in the Sheaves, George Grant. Sur chaque centime sud-africain on trouve un moineau pour nous rappeler que Dieu prend soin du plus petit (Matthieu 10. 29). Sur chaque Rand il est écrit : Soli Deo Gloria – nous devrions dépenser chaque Rand à la gloire de Dieu ! (I Corinthiens 10 :31) Prie(Philippiens 4. 6-7), Travaille(I Thessaloniciens 4. 11),Fais confiance à Dieu(Philippiens 4. 19), Sois satisfait(Philippiens 4. 12), Sois généreux(II Corinthiens 9. 6-12). « Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu peut vous combler de toutes ses grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne œuvre » II Corinthiens 9. 7, 8 Dr Peter Hammond Frontline Fellowship, P O Box 74, Newlands, 7725, Cape Town, South Africa E-mail: [email protected] Traduit de l’anglais Traduit de l’anglais Traduction : Réalité et Rhétorique Traduit de l’anglais Traduction : Dissentiment sur le développement Traduit de l’anglais Traduction : Des chrétiens productifs à une époque de manipulateurs de la culpabilité Traduit de l’anglais Traduction : Jalousie : une théorie de comportement social Traduit de l’anglais Traduction : Le socialisme : une analyse économique et sociologique Traduit de l’anglais Traduction : Richesse et Pauvreté Traduction : A l’ombre de l’abondance Traduction : Que se serait-il passé si Jésus n’était jamais né ? Traduction : Rentrer la moisson
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